Vous en avez plein le dos? On vous en parle !
Pas un jour ne se passe sans FakeNews !
Tous les jours, vous entendez parler du mal de dos. Dans les médias, dans les magazines, les fils d’actus, à la télévision, dans votre entourage, les informations concernant ce “Mal du Siècle” sont partout.
Mais comment démêler le Vrai du Faux ?
Hector, notre spécialiste du mal de dos, vous dit la vérité sur ces drôles de croyance
Ce que l'on cherche à définir, c’est la peur de la douleur liée aux mouvements constituant une entrave à la récupération. Cette phobie prolonge l’invalidité et la douleur. Oui vous l'avez compris, ne pas bouger entrave votre récupération et entretient votre mal de dos!!! C'est ce qu'on appelle............
La kinésiophobie
Les étapes conseillées par Hector !
Etape 1: Une vertèbre déplacée, ça n’existe pas!
On le lit, on l’entend, on l’entend même craquée ! Et on vous la replace !
Non une vertèbre ne se déplace pas. Et si elle venait à se déplacer, cela serait de mauvaise augure pour votre santé. Malgré le ressenti d’avoir “quelque chose qui s’est déplacé” ou “de travers”, les vertèbres sont et restent bien à leur place. L’explication est plutôt à chercher du côté mécanique, d’un enraidissement, d’un manque de mobilité vertébral ou musculaire ou encore de contracture.
Etape 2: Ne vous concentrez plus sur les imageries!
Les images sorties de toute prise de hauteur sont sources d’anxiété et de non récupération.
En effet, l’imagerie (radio, scanner, IRM) ne saurait à elle seule expliquer la gêne, le manque de mobilité ou les douleurs de dos ressenties.
ALERTE !!! On sait,en ce qui concerne l’arthrose, qu’il n’y a pas de corrélation entre l’état radiographique et la gêne éprouvée. On sait également que l’on peut éprouver des symptômes de sciatalgie ou de cruralgie quand bien même l’IRM sera normale sans hernie discale.
Il est toujours plus confortable de trouver un coupable à ses douleurs. Pour autant, les actes d’imagerie menés en l’absence de signes d’alerte auraient tendance à augmenter le catastrophisme et la kinésiophobie chez les souffrants désormais convaincus, à tort, que leur dos est fragile, qu’il faut le ménager en évitant le mouvement et qu’ils ne récupéreront jamais intégralement leurs facultés…
Etape 3: La bonne posture, le bon mouvement, et puis quoi encore?
Une certaine importance est souvent donnée à la correction de gestes, à la bonne posture et au bon geste. Or, ces conseils ne reposent sur aucun fondement scientifique. Les messages ainsi délivrés vont même fondamentalement à l’encontre des solutions qui se veulent actifs, physiques et rassurants.
Comment pourrait-on d’un côté expliquer au patient qu’il doit s’étirer et se muscler car bouger va être bénéfique pour son dos, mais de l’autre que sa colonne lombaire doit rester alignée lorsqu’il effectue un mouvement aussi simple que de se relever de son lit ?
Interdire formellement et définitivement un mouvement ou certains types d’exercices est un sérieux problème. Si certaines contraintes méritent, en phase aigüe, d’être temporairement évitées, minorées ou adaptées, elles doivent surtout être ensuite réintroduites progressivement. Ceci doit être l’essence même de la rééducation, qui repose sur différents mécanismes d’adaptation du corps, aussi bien mécaniques que neurologiques.
Le fait d’adopter des techniques « ergonomiques » pour porter des charges lourdes, et même des dispositifs d’assistance, ne prévient pas les douleurs lombaires.
LE FAUX MOUVEMENT N’EXISTE PAS !!!!! Donc aucun risque, sauf si vous pensez le contraire 😉
Etape 4: Problème de lordose? Une jambe plus courte que l’autre? Bullshit!
Alors, on va être expéditif. Les courbures du dos sont propres à chacunes et chacuns d’entre nous. Et la lordose serait plutôt protectrice du mal de dos que l’inverse. Seules les scolioses sont à surveiller.
Quant au problème d’écart de longueur des membres inférieurs, PERSONNE N’EST VRAIMENT SYMETRIQUE ! A moins que l’écart ne soit vraiment significatif, plusieurs centimètres, alors on n’a pas à se soucier de cette asymétrie naturellement humaine.
La bonne longueur pour les jambes, c’est quand les pieds touchent par terre. Coluche
Etape 5: Le meilleur traitement, c’est le mouvement
On comprend bien que la meilleure prévention et le meilleur traitement, c’est le mouvement quand bien même il ne serait pas complètement “juste”… Le fait de rester statique, de conserver de manière prolongée une position et d’entretenir la sédentarité est, en effet, bien plus néfaste.
La seule posture à éviter est celle que l’on adopte de manière stéréotypée lorsque l’on a mal au dos : celle légèrement courbé vers l’avant (déjettement antérieur) qui plutôt que de soulager la douleur risque de l’entretenir. Il conviendrait alors de se redresser afin de retrouver davantage d’amplitude et de renouer avec le mouvement naturel.
Etape 6: Ne croyez rien de tout ce que l’on vous dit !
Il n’y a plus convaincant que ce que nous essayons, tentons. Alors ne croyez rien de tout ce que nous vous avons dit, mais FAITES LE ! Bougez!!!!! Aucun sport n’est interdit! Il est juste important de contrôler la fréquence et l’intensité des efforts. Et d’augmenter progressivement la charge de travail.
Et prenez soin de vous, Corinne.
Mais alors ce craquementque l’on entend parfois? Ce craquement qui nous apporte une forme de “soulagement”? On vous en parle dans un prochain article. Abonnez vous ou restez alerte !
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luxoterra
Praticienne Bien Être vous proposant la réflexologie plantaire, la luminothérapie et la luxopuncture. Le centre LuxoTerra et ses outils ont été pensés par et pour vous, afin de répondre le plus pertinemment possible à vos besoins et vous accompagner dans vos démarches bien être. Prenez soin de vous, Corinne